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Divers poésies dans le cadre scolaire (exemples)

 

Que ne sommes-nous pas: 06/05/2004

Si j’étais une fleur,

Tu serais mon arbre

Qui me nourrirait

Afin que je grandisse

Afin que j’offre toutes mes couleurs.

 

Si tu étais la Terre,

Je serais cet arbre

Qui puiserait en toi

Pour que mon feuillage te fasse de l’ombre

Lorsque tu te reposerais.

 

Si tu devenais une ombre,

Nous songerions à toi,

Moi, mes fleurs, mes fruits

A qui tu aurais offert

L’essence de la vie.

 

Mais tu n’es

Ni l’ombre, ni l’arbre, ni la Terre

Une simple mère,

Qui fait, qui est,

Qui offre son amour,

Quelque soit mon parcours.

 

 

Rien que chat : 13/01/2005

 

Du chameau au château,

Du chaton au chat long,

Du chacal de Chagall,

Au chat laid du chalet,

A chacun son chagrin.

Le chaland porte un chat lent,

Le chapitre parle du chat pitre,

Qui devient châlit dans la chamotte.

Mais le chat teigne roule la châtaigne,

Et le chapon glisse sous le chat pont.

Quand au chasseur c’est un chat leurre.

Tu dis chamois, je réponds chat toi !

Trouves-tu chat drôle ?

 

 

Si : 13/11/2005

 

Si les écoles

Coulaient dans la colle,

 

Si les élèves

Pouvaient faire grève,

 

Si les tableaux

Jouaient au loto,

 

Si les cahiers

Finissaient par s’envoler,

 

Si les crayons

Faisaient des ronds,

 

 

 

Si les trousses

Avaient la frousse,

 

Si les cartables

Pétaient un câble,

 

Si les dictionnaires

Manquaient d’air,

 

Toi qui viens en classe,

Resterais-tu à ta place ?

 

 

L’aigle royal : 01/03/2006

 

Royal

Loyal

Social

Dans l’air tu t’élèves et planes au dessus des cimes, emportant mon âme, mes rêves et ma déprime.

Tu guètes, t’arrêtes, t’apprêtes et plonges comme un songe que tu me prêtes et me reflète.

Quand tes ailes lisses, glissent, puis s’éclipsent, mes pensées s’anoblissent et embellissent mon carcan.

Toi qui voles, décolles, frôles, isoles le champs où j’attend, tel une luciole au drôle de moi,

Tu réanimes l’enfant dormant et recherchant par ton regard perçant, parfois effrayant et prenant.

Posé, étiré, toujours assuré et goûtant la rosée, tu m’offres en te voyant un plaisir reposé.

Dans tes plumes noires, le soir, bruissant dans le vent, j’entends un espoir, comme un devoir.

Mon âme apeurée, voire effrayée recherche, clôturée, ton calme,

Animal,

Tu me remets

Dans tes sommets.

Grâce à ton long vol,

Je décolle et m’affole,

Toi l’aigle royal.

 

 

Le ton du brochet : 06/06/2006

 

Poésie réalisée avec des mots tirés au hasard dans la liste de 10 autres élèves :

< ticket, cri, exploser, mer, excès, pêche, vitesse, brochet, pluie, crayon >

 

J‘ai eu un ticket,

Avec un grand brochet.

On était de mèche,

Dans nos parties de pêche.

Pris de vitesse,

A la sortie de la messe,

Je poussais un cri,

En voyant la pluie.

Sortant mon crayon,

Pour dessiner un thon,

Celui-ci me regarda,

Puis se retourna.

Prenant le chemin de la mer,

Les poissons s’y explosèrent.

Me laissant seul,

Dans l’excès de ces mots.

Comme un chevreuil,

Surpris dans son dos.

 

 

Si : 08/02/2009

 

Si les guitares

Servaient le caviar,

 

Si des harpes

Glissaient des carpes,

 

Si les trompettes

Soufflaient des andouillettes

 

Si les cors

Fournissaient le raifort,

 

 

Si les altos

Proposaient des haricots,

 

Si les pianos

Devenaient des fourneaux,

 

Si des violons

Filaient des spaghettis,

 

D’un marmiton

Sortirait une symphonie.

 

Lisa : 10/02/2010

 

 

 

 

 

 

Lisa

 

Lisa,

C’est notre chat.

Pour entrer,

Elle commence par gratter,

De ses griffes acérées,

Notre espace vitré.

 

Aurais-je oublié,

De vous annoncer,

Que notre chat est une chatte.

Et à cinq griffes par patte,

C’est ma tête qui éclate.

 

Lorsque je pars,

Elle file se cacher au regard,

Sur le haut d’un placard,

Et, l’oublier,

C’est vraiment, casse pieds.

 

Lorsque je mange,

Elle est aux anges,

Posée sur son postérieur,

A miroiter mon quatre-heures,

Me fixant de ses yeux,

Extrêmement envieux.

Et, arriver à déguster,

C’est désiré la jeter.

 

Elle est voleuse,

Mais pas paresseuse.

La tête dans la poubelle,

Guettant des oreilles,

Elle nous surveille,

Prête à détaler,

Quitte à patiner.

Et, à la voir passer,

J’ai envi de rigoler.

 

A part ça, cette chatte,

Lorsqu’elle est sur la natte,

Ou roulée dans un pull,

Cette tigresse de chatte,

N’est quand même pas un pitbull.

 

Pour finir,

A la voir dormir,

Il me reste

De cette peste

Un sourire

De plaisir.

 

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